Loïc MOCZKO

Doctorant à l’Institut de Physique et Chimie des Matériaux de Strasbourg

Promotion 2019

Je suis arrivé en magistère de physique fondamentale fraichement sorti d’une formation de deux ans intitulée Mathématiques et Physique Approfondie (alias MPA), qui propose notamment deux suites logiques à l’université : les maths ou la physique. Ce fût sans une once d’hésitation que je choisi la physique, et notamment le magistère de physique fondamentale (MdPF), décrit d’après moi un peu comme un “Master ++ qui démarre en licence”. Après coup, je pense que cette expression n’est pas si mal.

Les cours sont presque tous les mêmes que ceux de licence ou master, mais on nous demande de prendre plus d’options (parfois imposées). L’un des gros avantage est la façon dont sont comptabilisées ces options supplémentaires : aucun impact sur le diplôme national (licence/master). De cette façon, on ne réfléchi plus à la potentielle difficulté d’une option de façon à ne pas trop se surcharger ou plomber ses résultats. Telle option m’intéresse mais a la réputation d’être très difficile ? Je la met en “option magistère” et le tour est joué, j’y participe en me disant qu’au pire, s’il faut sauver les meubles, ça n’impactera pas le reste. Les quelques cours spécifique au magistère font parti des plus intéressants que j’ai eu. La plupart sont en lien étroit avec le cours du tronc commun et propose un approfondissement de celui-ci via un formalisme ou une description différente qui permettent d’avoir un nouvel angle de vu sur un problème plus ou moins connu tout en découvrant de nouveaux concepts.

Aujourd’hui j’ai terminé le magistère avec un M2 MCN (Matière Condensée et Nanophysique) et j’ai démarré, depuis octobre 2019, une thèse de physique expérimentale à l’IPCMS (Institut de Physique et Chimie des Matériaux de Strasbourg) dont l’idée globale est de coupler nanomécanique et spectroscopie optique de systèmes à bases de matériaux bidimensionnels (graphène, TMDs…). C’est un sujet qui mélange beaucoup de concepts différents et je vois déjà les bénéfices du magistère, non seulement grâce à ses cours de haut niveau mais aussi par les liens que j’ai créés avec mes anciens camarades, qui ont choisi des spécialisations différentes. Je conseil le MdPF sans hésiter à tous ceux qui sont intéressés par la recherche ou l’enseignement en physique.